Saturday, January 26, 2013



Fulgurances

Il est Paris. Nous devons faire 1969 ou 1970.
Je ne sais plus si nous avions, mon ami et moi, écoute Miles Davis et son éclectique, électrique, polisse véhicule ou bien Milford Graves en duo, abstrait flot d'un Bronx sans rues.
Nous étions bien fatigues, je pense; j'en suis certain même, mais insouciants, cela fait un monde, beaucoup de mondes, de différence. Bref, nous étions allé; après nous être concertes longuement. Pas d'argent, pas de logement, au petit bonheur la chance. C'est lors d'une pause, je suppose, que nous rencontrâmes Daniel Caux, critique musical, homme de radio, promoteur, et sa femme.
Avec sympathie il nous invita a prendre un verre chez lui. Nous parlâmes surtout de musique, celle qui nous tient a cœur, et pendant un de ses commentaires il dit que pour lui il n'y avait que trois musiciens qui étaient fulgurants dans leur idées, leur phrase, leur émotion ; qui avaient des fulgurances, comme si elles étaient venues d'un inconnu : Louis Armstrong, Charlie Parker et Alber Ayler ! Non pas que d'autres n'eurent pas été aussi bons, non, mais ces éclairs subits d'une telle profondeur et richesse ne venaient que de ces trois gars la.
Oui, quelque chose comme ça, il y a longtemps, trop longtemps, mais cela est reste dans mon esprit comme si on l'avait évoqué avant-hier.
Fulgurances.